Face à l’accélération des transitions numériques, la notion de rentabilité évolue : il ne s’agit plus seulement de rentabiliser chaque euro investi, mais de penser l’impact dans la durée, en prenant en compte l’agilité, la sobriété numérique, la capacité d’adaptation et la résilience du service rendu.
Les financeurs, qu’ils soient étatiques, européens ou privés, tendent désormais à privilégier les démarches de co-évaluation et de transparence. À l’heure où les ressources publiques sont sous pression, savoir démontrer la rentabilité globale d’un projet devient un argument de poids dans le dialogue entre une collectivité, ses usagers et ses partenaires.
Finalement, l’enjeu est de dépasser la seule logique de reporting : il s’agit de construire un pilotage continu, où l’évaluation de la rentabilité s’enrichit d’indicateurs renouvelés, de pratiques partagées et d’une exigence d’innovation responsable, au service de territoires plus justes, ouverts et connectés.